La Havane, 10 janvier, (RHC)- De nombreux pays ont condamné l'attaque lancée par des bolsonaristes contre les sièges de l’exécutif, du Congrès et de la Cour suprême à Brasilia, ce dimanche.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est dit choqué et absolument convaincu que le géant sud-américain fera face à cette situation avec la responsabilité qui s'impose et que "l'État de droit au Brésil ira de l'avant".

Le président des États-Unis, Joe Biden, a jugé «scandaleuses» les violences des manifestants bolsonaristes. «Les institutions démocratiques du Brésil ont tout notre soutien et la volonté du peuple brésilien ne doit pas être sapée», a-t-il martelé dans un tweet.

Lula a reçu des marques de soutien de l'ensemble de la gauche latino-américaine, à commencer par celui du président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador, qui a jugé «répréhensible et antidémocratique la tentative de coup d'Etat des conservateurs au Brésil. Lula n'est pas seul, il a le soutien des forces progressistes de son pays, du Mexique, du continent américain et du monde», a-t-il assuré dans un tweet.

Le président cubain, Miguel Díaz-Canel, a condamné  des actes destinés à «générer le chaos et à bafouer la volonté populaire», et en estimant sur le réseau social que «les bolsonaristes imitent les trumpistes» lorsque ceux-ci avaient pris d'assaut le Capitole à Washington en janvier 2021.

Pour sa part, le président vénézuélien Nicolas Maduro a condamné «de manière catégorique la violence générée par les groupes néofascistes de Bolsonaro.

La Chine "s'oppose fermement à l'attaque violente" contre les sièges du pouvoir au Brésil, a pour sa part déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin.

Il a déclaré que Beijing "soutient les mesures prises par le gouvernement brésilien pour calmer la situation, rétablir l'ordre social et préserver la stabilité nationale".

La Russie, de son côté, a condamné "dans les termes les plus forts les actions des instigateurs" des émeutes, et a déclaré qu'elle "soutient pleinement le président brésilien".

De même, le président argentin, Alberto Fernández, a exprimé sa solidarité avec le gouvernement de Lula "face à cette tentative de coup d'État" et, en tant que chef temporaire de la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes, a appelé la région à s'unir contre "la réaction antidémocratique".

Sources: Prensa Latina et Russia Today