La Havane, 11 février, (RHC)-  Le palais Carondelet, siège de la présidence de l’Équateur, a fait l’objet ce vendredi d’une perquisition mandatée par le bureau du procureur général.

Dans le cadre des enquêtes sur l'affaire dite Encuentro, des agents de police ont fait irruption ce matin dans les bureaux du sous-secrétaire juridique de la présidence, situés à côté du bureau du président Guillermo Lasso, afin de recueillir des preuves liées à un délit de corruption présumé.

Les autorités sont également arrivées au siège de la maison mère de Petroecuador, la compagnie des pétroles, dans la capitale.

Auparavant, le bureau du procureur avait auparavant recueilli des preuves aux domiciles d’Hugo Aguiar, directeur de Petroecuador, d’Italo Cedeño, ex-directeur de la compagnie pétrolière d’État, de Marcos Miranda, sous-secrétaire juridique de la présidence, et de César Pazmiño, ex-conseiller de la direction de Petroecuador.

Après ces événements, le Secrétariat à la communication de la Présidence a publié une déclaration dans laquelle il a ratifié sa volonté de collaborer aux enquêtes et a exprimé une position de " tolérance zéro " contre la corruption.

Les autorités ont ouvert l'affaire Encuentro à la suite de fuites du média numérique La Posta impliquant d'anciens fonctionnaires, des fonctionnaires actuels et des personnes liées au président Guillermo Lasso, qui forment un réseau présumé de corruption dirigé par Danilo Carrera, le beau-frère du président.

Parallèlement, la commission multipartite de l'Assemblée nationale chargée d'enquêter sur l'affaire a entendu ce vendredi le ministre des Affaires étrangères, Juan Carlos Holguín, le contrôleur général, Carlos Riofrío, et l'actuel président de l’entreprise coordonnatrice d’entreprises publiques, Joaquín Ponce.

Le président Guillermo Lasso est cité à comparaître devant  cette commission le 13 février.

Source : Prensa Latina