La Havane, 7 mars, (RHC)-  Le Front Uni des Travailleurs  de l'Équateur a appelé ce lundi à une mobilisation nationale le 14 mars pour exiger que la Cour constitutionnelle autorise la poursuite de la procédure de destitution contre le président Guillermo Lasso.

Ce samedi, l'Assemblée nationale de l'Équateur a approuvé à la majorité écrasante le rapport qui recommande la destitution du président.

Le document non contraignant soutient que le président a omis les crimes de personnes proches du gouvernement.

Pour pouvoir procéder au procès, la requête doit recevoir l'avis préalable de la Cour constitutionnelle.

Par ailleurs, le 6e sommet présidentiel de l'Alliance pour le développement de la démocratie, une organisation qui rassemble 4 pays de la région a exprimé son soutien au président Lasso.

A l’ouverture de la réunion, le président équatorien a affirmé que son gouvernement était engagé envers les valeurs de la République, des droits de l’homme et des libertés en général.

Auparavant, l’OEA, l’Organisation des États Américains a publié une déclaration de soutien à l’institutionnalité de l’Équateur et de son président, juste après l’adoption par l’Assemblée Nationale du pays andin du rapport recommandant la destitution de Lasso pour crimes contre l'administration publique et la sécurité de l'État.

La déclaration de l'OEA a fait l'objet de multiples critiques, notamment de la part du député Ricardo Ulcuango, du parti Union pour l'espoir, qui a déclaré que "l'OEA de l'infâme Almagro, celle-là même qui maintient l'ancien président Lenin Moreno dans la clandestinité au Paraguay, est venue en aide à un autre de ses amis".

Source : Prensa Latina