La Havane, 14 mars, (RHC)-  Le Réseau national pour la défense des droits de l'homme en Haïti a dénoncé lundi la mort d’environ 70 personnes lors des récents affrontements de gangs à Port-au-Prince.

Parmi les victimes des récentes violences, qui ont éclaté le 28 février à la suite d'hostilités entre les gangs dirigés par Kempes Sanon et Krache Dife, il y aurait des femmes enceintes, des enfants et des personnes âgées.

Le coordinateur du Réseau national, Pierre Esperance, a dénoncé l'inactivité de la police face aux événements tragiques qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes, tout en soulignant qu'un calme fragile règne actuellement.

Plus de la moitié de Port-au-Prince est dominée par des gangs qui extorquent, kidnappent et assassinent des Haïtiens et des étrangers, ainsi que des fonctionnaires et des commerçants.

Les conditions violentes ont forcé la fermeture des écoles et des hôpitaux, et les médias locaux ont rapporté plus de 150 enlèvements cette année.

Le réseau national a également signalé que plus de 1 500 personnes, dont la plupart sont des femmes et des enfants, vivent dans des conditions inhumaines dans quatre camps de personnes déplacées à Poste Marchand.

Source : TeleSur