New York, 22 mars (RHC) Le président de l'Assemblée générale de l'ONU, Csaba Korosi, a déclaré mardi que la sécurité de l'eau passe par la volonté politique, l'intelligence économique et la tolérance et l'acceptation culturelles.

S'exprimant le jour de l'ouverture de la Conférence des Nations Unies sur l'eau, M. Korosi a exhorté à travailler pour les personnes et pour la planète, et non pour la dilation et le profit, même en période de divisions géopolitiques croissantes.

Dans ses remarques, il a souligné la nécessité de trouver des solutions novatrices, de reconnaître les causes qui ont conduit à la crise de l'eau et de comprendre les réponses que l'humanité exige.

Il a également appelé à une culture financière commune intelligente en matière d'eau, de climat et de biodiversité, ainsi qu'à des politiques intégrées aux niveaux local, national et mondial qui favorisent la coopération.

"Nous pouvons travailler ensemble pour donner aux États et aux parties prenantes les moyens d'agir grâce au système mondial d'information, qui est notre assurance-vie pour résoudre le dilemme de la disponibilité, de la demande et du stockage de l'eau", a-t-il souligné.

Il a ajouté qu'un pacte sur l'éducation était nécessaire de toute urgence pour garantir que les connaissances, la sagesse et les nouvelles idées soient disponibles pour concevoir et mettre en œuvre un programme sur l'eau, le climat, l'énergie et l'alimentation.

Les conséquences sociales et économiques de l'insuffisance des services d'eau et d'assainissement sont également dévastatrices, car lorsqu'ils sont absents ou inadéquats, des communautés entières sont contraintes de se déplacer à la recherche du précieux liquide.

Dans le même temps, les avantages de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement ouvrent la voie à un progrès social et économique plus large en soutenant la santé et la productivité de la société, a souligné le président de l'Assemblée générale des Nations unies.

La conférence historique des Nations unies sur l'eau, la première depuis près de 50 ans, se tient jusqu'au vendredi 24, dans un contexte de crise mondiale de l'eau exacerbée par le changement climatique.

L'événement vise à répondre à la situation désastreuse actuelle, qui présente des statistiques alarmantes : deux milliards de personnes manquent d'eau potable et trois milliards et demi (près de la moitié de la population mondiale) utilisent des services d'assainissement qui ne traitent pas les déchets humains.

La réunion comprend l'examen approfondi à mi-parcours de la réalisation des objectifs de la Décennie internationale d'action sur l'eau pour le développement durable 2018-2028, et des objectifs convenus au niveau international concernant cette ressource.

Les chefs d'État et de gouvernement, les ministres et les parties prenantes de tous les secteurs participants devraient adopter le programme d'action pour l'eau, en tant que résultat clé démontrant l'engagement des pays à atteindre ces objectifs. (Source : Prensa  Latina)