La Havane, 12 avril, (RHC)- L'Argentine et le Brésil progressent dans la coordination d'une politique binationale et la réactivation de l'UNASUR, l’Union des nations sud-américaines, a annoncé à Buenos Aires le ministère argentin des Affaires étrangères.
Selon un communiqué officiel, lors d'une réunion au Palais San Martin de la capitale, la chef de cabinet du ministère argentin des Affaires étrangères, Luciana Tito, et la secrétaire brésilienne pour l'Amérique Latine et les Caraïbes, Gisela Padovan, ont analysé des questions d'intérêt commun et la nécessité de renforcer l'UNASUR en tant qu'espace stratégique décisif.
Au cours de la réunion, Luciana Tito a souligné que le retour des deux États à cette plateforme reflète la priorité que leurs gouvernements accordent à l'intégration basée sur un processus de construction collective et de dialogue.
Dans le cadre de la réunion, les principaux axes de coopération dans des domaines tels que la santé, la défense, le trafic transfrontalier, la consolidation des chaînes de production et les infrastructures ont été abordés.
Les représentants des deux nations ont également abordé les questions opérationnelles liées à l'établissement d'un nouveau siège pour l'UNASUR et l'importance de renforcer les échanges avec d'autres organismes similaires, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
La semaine dernière, les présidents de l’Argentine, Alberto Fernández, et du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva ont annoncé le retour de leurs pays au sein de l'organisation, après en avoir été retirés en 2019 par les anciens présidents Mauricio Macri (2015-2019) et Jair Bolsonaro (2019-2022).
Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères Santiago Cafiero a déclaré que l'Argentine revenait à l'UNASUR par décision souveraine et qu'elle promouvrait sa revitalisation institutionnelle.
Il a également souligné que cette organisation contribuera à garantir que l'Amérique latine et les Caraïbes resteront la zone de paix la plus peuplée du monde.
Actuellement, cette plateforme est composée du Guyana, du Suriname, de la Bolivie et du Venezuela en tant que membres actifs.
Source : Prensa Latina
