La Havane, 27 avril, (RHC)- L'organisation internationale Human Rights Watch (HRW) a rejoint le chœur des voix qui ont dénoncé les violations des droits de l'homme au Pérou, lors des manifestations contre la présidente Dina Boluarte entre décembre 2022 et février 2023.
Dans un rapport détaillé publié ce mercredi Human Rights Watch dénonce des "abus brutaux contre les manifestants et les passants" et fait état d'un "usage excessif de la force" par la police et l'armée, qui "pourrait s'apparenter à des exécutions extrajudiciaires ou arbitraires".
Sur la base d'entretiens avec plus de 140 personnes, dont des témoins, des manifestants, des policiers et même des autorités de haut rang telles que des ministres et des procureurs, HRW a dénombré 49 victimes - dont huit jeunes de moins de 18 ans - tuées lors des manifestations.
L'organisation a examiné les autopsies, les rapports balistiques et les dossiers médicaux qui prouvent qu'au moins 39 des 49 décès enregistrés par le bureau du Défenseur du Peuple ont été causés par des blessures par balle.
"Pendant des semaines, alors que les forces de sécurité tuaient des manifestants et des passants, le gouvernement de Boluarte semble avoir détourné le regard", a déclaré César Muñoz, directeur associé de la division Amériques de Human Rights Watch.
Source : Russia Today