La Havane, 16 mai, (RHC)-  Le Mexique a commencé ce lundi à accueillir de petits groupes de migrants qui ont renoncé à entrer aux États-Unis après l'échec de leurs tentatives le 11 mai, à l'expiration du titre 42.

Au fil des jours, les migrants qui étaient coincés entre les deux murs de la frontière - une sorte de no man's land - se jettent à nouveau dans la rivière, mais cette fois pour retourner sur le sol mexicain, parmi les premiers d'entre eux des Vénézuéliens et des Dominicains.

Des journalistes présents à la frontière entre Tijuana et San Diego ont confirmé que le service nord-américain des douanes et de la protection des frontières avait commencé à déplacer les migrants retenus à la frontière vers les anciennes cages créées par Donald Trump pour accueillir même les enfants.

Ils disent que les gardes-frontières les prennent par groupes de 30 et 50 personnes et les enferment dans les chenils, comme ces lieux sont communément appelés, une sorte de copie des "cages à tigres" où les envahisseurs nord-américains enfermaient les Vietnamiens soupçonnés d'appartenir à l'armée de libération ou de coopérer.

Un scénario similaire à celui de Tijuana-San Diego se déroule à Ciudad Juárez-El Paso, au Texas, où les migrants regagnent le territoire mexicain en passant par un endroit où les eaux sont peu profondes, ce qui facilite désormais leur passage.

Certains sont originaires du Venezuela, de la République dominicaine et du Guatemala, et ils disent avoir été parmi les premiers à atteindre le côté nord-américain avant le 11 mai, mais en vain, et après avoir attendu plus de 72 heures, ils ont décidé de rentrer.

Source : Prensa Latina