Caracas, 29 mai (RHC) Le président vénézuélien Nicolás Maduro a considéré la rencontre d'aujourd'hui avec son homologue brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, comme un événement historique, transcendantal et une victoire pour la dignité de nos peuples.

Sur son compte Twitter, le chef de l'État a déclaré que le sauvetage et la relance de l'union entre le Brésil et le Venezuela "est le bon chemin qui nous mènera au développement et à l'intégration de la Grande Patrie".

Maduro s'est rendu la veille à Brasilia en visite officielle pour consolider les liens de coopération et de fraternité entre les deux pays, dans le cadre du processus de rétablissement des relations diplomatiques, et pour participer à la réunion convoquée par Lula demain avec les dirigeants sud-américains.

Le ministre vénézuélien de la culture, Ernesto Villegas, a qualifié la rencontre de lundi entre les deux dirigeants de "jalon géopolitique pour Notre Amérique", qui, a-t-il dit, est réunifiée après la défaite de l'agenda dissolvant de la droite continentale, subordonnée à la politique étrangère des États-Unis.

Beaucoup de douleurs et de sacrifices ont coûté à nos peuples pour en arriver là, a-t-il dit, et il a prédit qu'une "nouvelle étape d'intégration", basée sur la complémentarité et le respect des différences, se profilait à l'horizon, a-t-il ajouté.

Villegas a rappelé que le commandant Hugo Chávez (1954-2013), en avance sur son temps, avait ouvert la voie pour ne pas repartir de zéro. "Notre nord est le sud, vive la fraternité entre le #Brésil et le #Venezuela", a-t-il déclaré.

La présidence a indiqué que Maduro et Lula discuteraient des résultats de la récente mission multidisciplinaire à Caracas, organisée par l'Agence brésilienne de coopération et à laquelle ont participé des représentants de plus de vingt organismes gouvernementaux brésiliens.

Ils accorderont également une attention particulière aux questions frontalières, en mettant l'accent sur la protection des populations vivant dans cette zone, notamment les Yanomami.

Les deux chefs d'État aborderont les questions de l'agenda régional, telles que l'intégration sud-américaine et la coopération amazonienne, et de l'agenda multilatéral, notamment en ce qui concerne les questions de paix et de sécurité et le changement climatique, selon la source (Source:PL).