La Havane, 13 juillet, (RHC)- Le respect de la vie et des libertés des signataires de la paix est une condition nécessaire au dialogue annoncé entre le gouvernement et l'EMC-FARC, a souligné ce mercredi le Bureau du Haut-Commissaire pour la Paix en Colombie.

"Cette exigence a été inébranlable pour tous les groupes armés irréguliers qui ont démontré leur intérêt à faire partie d'une paix totale", a souligné le bureau dans un communiqué publié à Bogota.

Le gouvernement de Gustavo Petro reconnaît que la responsabilité de la protection de la vie et des garanties de sécurité de la population signataire incombe entièrement à l'État.

C'est pourquoi, de manière transversale et au-delà des scénarios de dialogue, toutes les mesures pertinentes ont été adoptées pour leur protection, explique le communiqué.

Il existe des groupes armés illégaux qui ont choisi de ne pas accepter l'invitation au dialogue lancée par le gouvernement actuel et qui, sans exception, sont affrontés avec détermination par les forces de sécurité, précise le texte.

Le Bureau du Haut-commissaire pour la paix en Colombie a assuré que des progrès continuent d'être réalisés dans le démantèlement des structures criminelles et dans les initiatives visant à lutter contre la stigmatisation de la population signataire de la paix.

"La mort violente d'un seul signataire de la paix est inacceptable et nous considérons tout acte de violence à l'encontre de la population signataire comme un affront aux efforts de paix et aux aspirations de la grande majorité de la société colombienne, qui en a assez de la violence", souligne le communiqué.

Source : Prensa Latina