La Havane, 17 août, (RHC)- Plusieurs organisations syndicales équatoriennes ont exigé ce mercredi au gouvernement de garantir la sécurité des citoyens lors des élections générales de dimanche prochain.

Lors d'une conférence de presse, le président du Front uni des travailleurs (FUT), José Villavicencio, a tenu le pouvoir exécutif, les forces armées et la police nationale pour responsables de la protection des Équatoriens pendant le scrutin.

Pour la première fois en deux ans et six mois de mandat, le gouvernement devrait se préoccuper de garantir la sécurité, a-t-il averti.

Pour sa part, la présidente de la Confédération équatorienne des organisations syndicales libres, Marcela Arellano, a souligné que la nation sud-américaine n'avait jamais connu les niveaux de violence actuels, d'où l'importance de la sécurité du scrutin.

Les élections générales du dimanche 20 août se dérouleront en effet au milieu de la pire vague de violence de l'histoire du pays andin.

Les candidats à la présidence ont dû interrompre et modifier leur calendrier de meetings électoraux après l'assassinat du candidat Fernando Villavicencio, le 9 août dernier.

À la veille de l’interdiction de campagne électorale stipulée par la Constitution, les candidats à la présidence organisent de petits meetings de clôture de  campagne.

Le silence électoral est prévu depuis vendredi à 00h00, (heure locale) jusqu’au dimanche 20.

Conformément à l'article 123 de la Constitution équatorienne, la vente et la consommation de boissons alcoolisées sont interdites le jour du scrutin, 36 heures avant et 12 heures après.

Le gouvernement a promis de déployer quarante mille soldats pour garantir le bon déroulement des présidentielles et des législatives.

Source : Prensa Latina