Nations Unies, Sep 19 (RHC) Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé aujourd'hui à un rapprochement avec l'Amérique latine et à une réforme en profondeur du Conseil de sécurité des Nations Unies, ainsi qu'à un renforcement de la coopération internationale.

 S'exprimant lors de la session de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU, le dirigeant turc a déclaré que pendant cette période de travail, la Turquie a l'intention de transformer ses relations avec l'Amérique latine en une alliance.

Le dirigeant turc, qui a rappelé que les guerres ne laissent que des perdants et les accords de paix que des gagnants, a averti qu'il était dangereux de faire des plans avec des groupes violents, car on ne sait jamais comment ces terroristes agiront à la fin, a-t-il dit.

Dans le même temps, il a appelé à une véritable réforme de l'ONU, allant au-delà des possibilités des cinq membres permanents de son Conseil de sécurité.

M. Erdogan a également exprimé sa gratitude pour la solidarité manifestée à son pays par des dizaines de nations à la suite des tremblements de terre du 6 février, qui ont fait quelque 50 000 morts et détruit plus de 250 000 bâtiments.

Le chef de l'État a également plaidé pour le maintien de la région méditerranéenne en tant que zone de paix, ce qui passe par le respect des droits de tous, en référence au différend avec Chypre.

Lors de son discours, le dirigeant turc a soutenu les objectifs du programme de développement des Nations unies pour 2030 et la nécessité de se protéger contre le changement climatique. À cet égard, il a souligné le mouvement "Zéro déchet" dans son pays pour contribuer à cet objectif.

Erdogan a soutenu la possibilité de reprendre les négociations entre Israël et l'Autorité palestinienne, a défendu le droit à un État palestinien et a appelé à la stabilité dans les Balkans, en particulier en ce qui concerne le différend entre le Kosovo et la Serbie.

Évoquant la possibilité de rétablir l'accord sur les céréales, signé à l'époque par l'Ukraine, la Turquie, les Nations unies et la Russie, il a déclaré que, s'il était mis en œuvre, il permettrait d'acheminer plus d'un million de tonnes de céréales vers les pays qui en ont besoin.

L'accord permet à l'Ukraine de faire sortir les navires marchands de plusieurs de ses ports, dont Odessa, autrefois miné par Kiev, au milieu de l'opération de guerre lancée par la Russie en février 2021 pour protéger la population du Donbas et démilitariser l'Ukraine. (Source Prensa Latina)