La Havane, 21 septembre, (RHC)- La présidente du Honduras, Xiomara Castro, a dénoncé mercredi, aux Nations Unies, la confiscation de biens et de ressources au Venezuela, ainsi que le blocus de Cuba.
Lors de sa deuxième intervention devant l'Assemblée générale depuis son accession à la présidence du Honduras, Xiomara Castro s'est élevée contre l'imposition de sanctions et de mesures coercitives unilatérales par des pays hégémoniques à l'encontre d'autres pays plus vulnérables, et elle a proposé de modifier le système économique, ce qui, selon elle, nécessite "un engagement profond envers l'humanité et la nature".
"La pratique nous enseigne que l'application du capitalisme mondial et du modèle néolibéral ne fait qu'engendrer la misère, l'inégalité et un individualisme forcené des sociétés de consommation face aux grandes privations de milliards d'êtres humains", a déclaré Mme Castro.
Elle a ajouté que pour consolider le nouvel ordre mondial en cours de construction, "il est important de mettre fin aux pratiques de sanctions, de piraterie et de confiscation des biens d'une nation contre une autre".
"Nous ne pouvons pas parler d'un monde civilisé lorsque nous vivons exposés à des embargos et que nos réserves sont gelées dans des banques étrangères, comme c'est le cas actuellement du Venezuela, dont les biens ont été confisqués, en violation de toutes les normes du droit international", a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, la dirigeante hondurienne a appelé au respect du mandat des Nations unies qui, année après année, condamne et exige la levée du blocus de Cuba, une mesure qu'elle a qualifiée d'"arbitraire, obsolète et contraire au droit international".
Elle a souligné que le blocus de Cuba par les États-Unis "viole le principe du respect de l'autodétermination des peuples et condamne le sacrifice d'un peuple noble qui, malgré les limitations qui lui sont imposées, continue de contribuer au monde par des actions de solidarité".
"Nous condamnons le long blocus contre Cuba et le Venezuela. De même, nous exigeons le retrait de Cuba de la liste des pays classés comme terroristes, car il s'agit d'une mesure manipulée, fausse et fantaisiste", a déclaré la présidente.
Xiomara Castro a également demandé "l'élimination des mesures injustes et des sanctions contre le Nicaragua", qu'elle considère comme des "barrières" empêchant la normalisation des relations avec ce pays.
"Je crois en un monde multipolaire où l'échange et la coopération pour le développement sont basés sur les principes d'indépendance, de souveraineté et de non-ingérence", a-t-elle ajouté.
Source : RT
