La Havane, 7 octobre, (RHC)- Le nombre de routes bloquées au Guatemala est passé vendredi à 53, pour le cinquième jour consécutif de protestation contre le ministère public (MP).

Les autorités indigènes des 48 cantons du département de Totonicapán ont été rejointes par un nombre croissant d'organisations sociales dans leur demande de démission de la procureure générale, Consuelo Porras.

Les manifestants exigent la fin de la persécution électorale contre le président élu, Bernardo Arévalo censé prendre ses fonctions en janvier prochain.

Samedi, le Tribunal suprême électoral a fait l’objet d’une nouvelle perquisition, la quatrième depuis l’élection de Bernardo Arévalo. Les registres électoraux du scrutin présidentiel du 20 août ont été saisis. L'opération a été vivement critiquée par la communauté internationale.

De retour de Washington, où il a dénoncé "un coup d'Etat au ralenti", M. Arévalo a rencontré jeudi des militants d'organisations civiles.

"C'est l'occasion de souligner l'appel à l'unité nationale autour d'une manifestation pacifique pour rejeter les tentatives de violation du processus électoral et constitutionnel", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

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