La Havane, 11 octobre, (RHC)- Un important déploiement d'agents anti-émeutes et de policiers a été effectué mardi pour lever les barrages routiers dressés dans plusieurs régions du Guatemala, pour exiger la démission de la procureure générale Consuelo Porras.
Sur un des anneaux de la périphérie de la capitale guatémaltèque, les agents ont sommé les manifestants de dégager la route toutes les 20 minutes.
Les manifestants ont décrit leur position comme étant pacifique, car ils essayaient seulement de transmettre aux autorités leur mécontentement face aux actions promues par le Ministère Public (MP) contre le processus électoral et les risques pour la démocratie.
Les autorités indigènes du département de Totonicapán, promoteurs des manifestations, ont exprimé leur inquiétude face aux tentatives de criminalisation de leurs blocages et de leurs manifestations pacifiques dans les rues, qui en sont à leur neuvième jour consécutif.
D'autres dirigeants de différentes villes et territoires du pays maintiennent la grève illimitée pour exiger la démission de Porras, ainsi que celle du procureur spécial Rafael Curruchiche et du juge Fredy Orellana, qu'ils accusent d'être les chevilles ouvrières du "pacte de corruption".
Des centaines de manifestants sont arrivés sur la place centrale, devant le siège du gouvernement, en provenance du département de San Marcos (sud-ouest), entre autres régions, pour réitérer leurs revendications et défendre la volonté populaire exprimée dans les urnes.
Source : Prensa Latina