La Havane, 8 novembre, (RHC)- Le président Luiz Inacio Lula da Silva a mis en avant mardi le potentiel du Brésil pour se placer à la tête du monde en matière de production d'énergie propre et renouvelable.
"Nous garantirons la stabilité politique, juridique, fiscale et sociale. Nous garantirons tout cela afin d'attirer davantage d'investissements d'autres pays. Le Brésil jouit désormais d'une respectabilité internationale", a déclaré Lula à l’ouverture de la 6e édition du Forum Brésil Investissements.
Dans son discours, il a également fait un geste à l'égard de la ministre de l'Environnement, Marina Silva, pour son symbolisme important à l'heure actuelle dans le monde, face aux problèmes climatiques.
"Ce pays n'a pas besoin de brûler et de déboiser pour augmenter sa production agricole. Nous avons près de 40 millions d'hectares de terres qui peuvent être récupérées", a-t-il déclaré.
C'est pourquoi, a-t-il ajouté, "au lieu de ne pas aimer Marina parce qu'elle défend l'Amazonie, on devrait commencer à l'aimer parce qu'elle fait pour nous ce que nous devrions faire pour nous-mêmes".
Le président brésilien a averti que "la planète donne un avertissement et demande de ne pas la détruire parce que nous serons tous détruits avec elle".
Dans un autre aspect de son discours, il a souligné qu'il n'est pas nécessaire de réduire la taille de l'État pour favoriser l'entreprise privée.
"Si l'État se positionne en tant qu'initiateur du processus économique, il peut donner naissance à des partenariats très sains entre les secteurs public et privé, et offrir des alternatives ou des crédits bon marché pour un plus grand développement, a-t-il soutenu.
Lors de la conférence, le président de la Banque interaméricaine de développement (BID), le Brésilien Ilan Goldfajn, a également souligné les opportunités que le processus de transition énergétique offre au Brésil, au reste de l'Amérique Latine et aux Caraïbes. Il a souligné l'extraordinaire richesse de la nature et de la diversité dans la région, qui devrait faire partie de la "solution aux défis mondiaux" et conduire au changement nécessaire des modèles de production et de consommation.
Source : Prensa Latina
