La Havane, 23 novembre, (RHC)- Le Groupe de Puebla a dénoncé dans une déclaration l'existence d'un "coup d'État en progression" contre Bernardo Arévalo, le président élu du Guatemala.

Bernardo Arévalo, sa colistière et leur parti, le Mouvement Semilla, Semence, font face à une série de mesures judiciaires qui mettent en péril leur investiture.

Face à ce scénario, le groupe de Puebla a indiqué que "les forces obscures qui gouvernent le pouvoir exécutif cherchent à empêcher l'investiture d'Arévalo".

Selon eux, les enquêtes menées contre le Mouvement Semence menacent la démocratie dans le pays.

"Au premier rang de cette conspiration antidémocratique se trouvent la procureure générale, María Consuelo Porras, et le chef du bureau du procureur spécial contre l'impunité (FECI), Rafael Curruchiche, qui, sous la protection du président, Alejandro Giammattei, et de certains juges corrompus du pouvoir judiciaire, encouragent la guerre juridique", a déclaré le groupe de Puebla.

Le groupe de Puebla considère que de telles actions sont "arbitraires" et constituent un danger pour la démocratie au Guatemala.

Les signataires de la déclaration exhortent le Conseil latino-américain pour la justice et la démocratie, membre du groupe de Puebla, à prendre des mesures préventives devant les instances internationales afin "d'éviter la conjuration du coup d'État en cours".

Source : TeleSur