La Havane, 28 décembre, (RHC)- Malgré un important dispositif policier, des milliers de personnes se sont rassemblées mercredi à proximité du Palais de Justice d’Argentine, à Buenos Aires, pour exprimer leur rejet des mesures du gouvernement de Javier Milei. A l’appel notamment de la Confédération générale du Travail, les manifestants exigeaient aux Tribunaux de rejeter le décret de nécessité et d’urgence signé le vingt décembre dernier par le président.

La mobilisation s'est déroulée dans le calme, mais la chaîne de télévision C5N a rapporté qu'un bus avait renversé un policier, ce qui a entraîné un déploiement plus important de troupes et une augmentation de la tension.

Victoria Montenegro, députée de l'Union pour la Patrie, a estimé que le déploiement de la police était inutile et d'une ampleur exagérée.

"Il semble que l'on veuille un mois de décembre répressif à tout prix. C'est une honte", a-t-elle déclaré.

Le décret de nécessité et d’urgence prévoit le démantèlement de plus de 300 réglementations, parmi lesquelles les lois sur les loyers, les fournitures, les terres, la promotion industrielle et commerciale.

En outre, elle élimine les réglementations qui empêchent la privatisation des entreprises publiques et approuve la transformation de toutes les entités publiques en sociétés anonymes.

En outre, les manifestants ont dénoncé un plan d'ajustement du gouvernement et la décision de ne pas renouveler les contrats d'État signés après le 1er janvier 2023, ce qui affectera environ sept mille personnes.

Source : Prensa Latina