Ce projet de loi controversé a été renvoyé mardi aux commissions pour recommencer son traitement en raison du manque de soutien.
"Cela n'empêche pas le gouvernement d'avancer, cela n'empêche pas les changements et cela n'empêche pas le passage vers le nord où nous voulons aller", a déclaré le lendemain, le porte-parole de la présidence, Manuel Adorni, lors de sa conférence de presse quotidienne.
"La seule chose qu'ils ont obtenue, c'est de retarder l'application de la loi. Nous allons atteindre nos objectifs, avec ou sans la loi", a-t-il prévenu.
Le porte-parole a également regretté les applaudissements des députés de l'opposition après le revers du projet de loi.
Le texte rejeté visait à modifier complètement le fonctionnement du pays en termes politiques, économiques et sociaux, bien qu'il ait subi en cours de route de sévères coupes dans les articles et ait été réduit de près de la moitié.
Nombre de ses points essentiels sont rejetés par l'opposition, même par le secteur que le gouvernement considère comme "soucieux de dialogue". Visiblement irrité par le revers du gouvernement au Congrès, Manuel Adorni s'en est pris à ceux qui ont célébré l'arrêt de la loi controversée.
"Apparemment, ils riaient d'être laissés dans le passé, dans une Argentine stagnante, pauvre et décadente", a-t-il fustigé.
Source : RT
