La Havane, 9 février, (RHC)-  Le bureau du procureur général de l'Équateur enquête aujourd'hui sur le meurtre de Diana Carnero, conseillère municipale de la ville de Naranjal, dans la province de Guayas, qui était membre du mouvement Révolution citoyenne (RC).

L'institution judiciaire a précisé jeudi après-midi qu'il n'y avait pour l'instant aucun détenu, et que  la recherche des responsables se poursuivait.

La jeune fonctionnaire a été criblée de balles alors qu'elle se trouvait dans une rue de sa commune pour prendre des photos et des vidéos de l'état des routes.

"Diana avait 29 ans. C'est un cauchemar. Une accolade à sa famille et à tous les habitants de Naranjal. Quand on a des enfants de cet âge, on comprend ce que leurs parents doivent souffrir. Ils ont pris la vie d'une promesse pour Naranjal et pour le pays", a déclaré l'ancien président Rafael Correa, leader de la Révolution citoyenne, sur son réseau social X.

Le meurtre de Carnero s'ajoute à d'autres cas de violence politique en Équateur. 88 cas d'attaques ont été recensés entre 2022 et 2023, dont l'assassinat du candidat à la présidence Fernando Villavicencio.

Le 9 janvier, face à une vague d'attentats et d'actions violentes attribués au crime organisé, le président Daniel Noboa a décrété l'état d'urgence et l'existence d'un conflit armé interne.

Depuis lors, plus de 6 300 personnes ont été arrêtées dont 241 pour terrorisme présumé.

Source : Prensa Latina