Le juge d'instruction chargé du dossier a demandé le renvoi de Martine Moïse et de 50 autres individus devant un tribunal pénal "pour y être jugés sur les faits d'association de malfaiteurs, de vol à main armée, de terrorisme, d'assassinat et de complicité d'assassinat" contre la personne du président Moïse.
Martine Moïse devra répondre devant la justice de "complicité d'assassinat", tout comme l'ancien Premier ministre par intérim Claude Joseph et l'ancien directeur général de la police nationale Léon Charles.
L’assassinat du président Moïse, abattu par balles par un commando d’une trentaine de personnes notamment colombiennes, a plongé Haïti dans le chaos.
A la crise politique, est venue s’ajouter une crise sécuritaire. Des gangs armés contrôlent les deux tiers de Port-au-Prince et d’autres régions du pays le plus pauvre des Caraïbes. Le nombre d'homicides a plus que doublé dans le pays en 2023 par rapport à l'année précédente.
Sources : Plusieurs