La Havane, 7 mars, (RHC)- A l’appel du syndicat argentin de la métallurgie (UOM), des milliers de travailleurs se sont mis en grève ce mercredi.

Face à l'échec répété des tentatives d'accord avec les secteurs d'activité et aux perspectives économiques du pays, le conseil d'administration de l'UOM a appelé à la poursuite du Plan national de lutte en trois étapes d'action syndicale pour parvenir à la récupération et à la recomposition d'un salaire équitable, selon un communiqué de l'organisation.

Les grévistes ont adopté pour slogan "La dignité d'abord". Ils considèrent que les paiements reçus jusqu'à présent sont inférieurs au coût du panier alimentaire de base et qu'ils sont insuffisants pour faire face à la forte inflation.

Aujourd’hui, c’est le tour des enseignants. La Confédération des travailleurs de l'éducation d'Argentine a appelé à une journée nationale de protestation contre les mesures d'austérité du gouvernement et pour de meilleurs salaires.

Des enseignants de toutes les provinces se sont donné rendez-vous devant le siège du Congrès à Buenos Aires pour exiger une augmentation urgente des salaires.

La Centrale syndicale demande aussi le versement du fonds d'incitation des enseignants, des allocations pour les cantines scolaires et des programmes éducatifs nationaux.

Après avoir accédé à la présidence de l'Argentine en décembre dernier, Javier Milei a mis en œuvre un plan d'ajustement comprenant une dévaluation de 118 % du peso, des coupes sombres et l'élimination des subventions et des travaux publics, entre autres mesures qui ont aggravé la situation des salariés.

Depuis le 24 janvier, date à laquelle la Confédération générale du travail a organisé une grève nationale, de nombreux syndicaux ont mené des actions de protestations dont des débrayages, grèves et manifestations.

 

Source : Prensa Latina