La Havane, 16 avril, (RHC)- La CELAC, la Communauté des États Latino-américains et Caribéens analyse aujourd’hui au cours d’une réunion au Sommet extraordinaire à distance la crise diplomatique déclenchée par l’irruption de force dans l’ambassade du Mexique en Équateur pour enlever l’ancien vice-président équatorien, Jorge Glas, à qui le Mexique avait octroyé l’asile politique.

Le président mexicain, Andrés Manuel Lopez Obrador, a défendu auprès de ses homologues de la région la dénonciation contre l’Équateur que son pays a déposée devant la Cour internationale de justice de La Haye pour violation de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques et du droit d’asile.

Il a dit que le Mexique cherche à ce que le droit d’asile ne soit plus violé non seulement dans le cas de l’ex-vice-président équatorien, Jorge Glas, qui a été arrêté dans l’enceinte diplomatique mais encore en général.

Jeudi, le Mexique a demandé à la haute cour des Nations Unies de suspendre la représentation diplomatique équatorienne de ce forum jusqu’à ce que l’Équateur présente des excuses publiques pour l’irruption de force dans le siège de l’ambassade mexicaine à Quito.

Pourtant, le président équatorien, Daniel Noboa, a affirmé lundi dans des déclarations à SBS News qu’il se sent du côté correct de l’histoire malgré la condamnation de la communauté internationale.

Interrogé sur la Convention de Vienne qui établit l’inviolabilité des ambassades, Daniel Noboa a prétendu qu’il y a des erreurs non seulement dans cette convention mais aussi dans le Traité de Caracas sur l’asile politique.

 

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