La Havane, 20 septembre, (RHC)-  Le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albares, a une nouvelle fois nié jeudi que son pays ait négocié avec le gouvernement vénézuélien le départ de l'ancien candidat de l'opposition, Edmundo Gonzalez, ce qui contredit la version offerte par Caracas la veille.

Il a ainsi fait référence à la lettre signée par l'ancien candidat de l’opposition vénézuélienne dans laquelle il reconnaît l'arrêt du Tribunal suprême de justice (TSJ) qui a validé la réélection de Nicolas Maduro.

Lors d'une conférence de presse mercredi, le président de l’Assemblée Nationale du Venezuela a montré une photo de Gonzalez signant le texte, en présence de la vice-présidente vénézuélienne, Delcy Rodriguez, et de l'ambassadeur d'Espagne à Caracas, Ramon Santos.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Edmundo Gonzalez affirme qu’il a dû signer le document sous la "contrainte" de quitter le Venezuela.

"L'ambassadeur d'Espagne est complice de la coercition?", a demandé le parlementaire en se référant à la photo prise à l'ambassade d'Espagne le jour de la signature de l'accord entre Edmundo Gonzalez et le gouvernement vénézuélien, sur laquelle apparaît le diplomate européen. (Source : RT )