La Havane, 8 octobre, (RHC)- Plus de 2 600 délits électoraux (2 618 au total) et 515 arrestations, dont 22 de candidats, ont été enregistrés par les agences de sécurité dans le premier tour des élections municipales ce dimanche au Brésil.

Un bulletin partiel du ministère de la Justice et de la Sécurité publique fait état d’achat de votes, de corruption électorale, de propagande irrégulière, de violation ou de tentative de violation du secret du vote et même des cas de désobéissance aux ordres de la justice électorale.

Les autorités brésiliennes ont informé de la confiscation de 520 mille reais (un peu plus de 96 000 dollars) et de la saisie de 47 véhicules identifiés comme étant utilisés pour le transport irrégulier d'électeurs ainsi que de 28 armes à feu.

Ces élections sont cruciales car elles permettent aux citoyens d'influer directement sur les politiques locales et les questions qui touchent leurs communautés, telles que les transports, la santé et l'éducation.

Elles sont également considérées comme un thermomètre politique permettant d'évaluer le soutien apporté aux partis avant la course à la présidence, prévue pour 2026.

Le maire de Sao Paulo, Ricardo Nunes, soutenu par l'ancien président d'extrême droite, Jair Bolsonaro, (2019-2022), tentera de se faire réélire, au second tour, le 27 octobre face au député Guilherme Boulos, candidat soutenu par le président Luiz Inacio Lula da Silva.

Par ailleurs, le maire actuel de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, a été réélu pour un quatrième mandat après avoir remporté la majorité absolue des voix.

Il a facilement battu son principal concurrent, Alexandre Ramagem, ancien directeur de l'Agence brésilienne de renseignement pendant le mandat de Bolsonaro.

Source : Prensa Latina