Dans un message adressé aux délégations participant au Sommet de l’ONU sur la biodiversité (COP16), le chef de l'ONU a déclaré que la destruction de la nature alimente les conflits, la colère, les maladies, la pauvreté, les inégalités et la crise climatique, tout en sapant le développement durable et le patrimoine culturel.
L'effondrement des services rendus par la nature coûterait à l'économie mondiale des milliers de milliards de dollars par an, les plus pauvres étant les plus durement touchés.
Il a demandé que l'événement soit l'occasion de passer des paroles aux actes.
A la veille de l'ouverture des négociations, Antonio Guterres a appelé les négociateurs à "quitter Cali (le 1er novembre) avec des investissements significatifs dans les fonds du plan-cadre mondial pour la biodiversité, et des engagements à mobiliser d'autres sources de financement public et privé pour le mettre en œuvre dans son intégralité".
Il a également déclaré que les pays en développement étaient pillés car ils ne bénéficiaient pas équitablement des progrès de la numérisation de l'ADN de la biodiversité, qui est à la base des découvertes scientifiques et de la croissance économique.
Le chef de l’ONU a également défendu le rôle des peuples autochtones en tant que gardiens de la biodiversité et déclaré que les connaissances des peuples autochtones devaient être au cœur de l'action.
Source : Prensa Latina
