La Havane, 22 octobre, (RHC)- L'ancienne présidente argentine, Cristina Fernandez, a dénoncé lundi le discours haineux du président Javier Milei et l'a tenu pour responsable de toute attaque dont elle et d'autres membres de l'opposition pourraient faire l'objet.

Dans une interview accordée à la chaîne de télévision TN, Javier Milei a assuré qu'il aimerait  "planter le dernier clou dans le corbillard du kirchnerisme avec Cristina à l'intérieur", ce qui a suscité une vive répudiation de la part des législateurs et des hommes politiques qui ont rappelé qu'il y a deux ans, Cristina Fernandez avait été victime d'une tentative d'assassinat.

"Maintenant, il veut aussi me tuer", a écrit l'ancienne présidente dans son profil sur le réseau social X.

"Je vous tiens, vous et les médias qui ont permis des discours de violence débridée (qui se sont finalement terminés par une tentative d'assassinat sur ma personne), responsables non seulement de ce qui m'arrive, mais aussi de ce qui arrive à d'autres péronistes, à des membres d'autres forces politiques d'opposition et à des organisations libres du peuple", a déclaré l’ancienne présidente et candidate à la direction du Parti justicialiste.

"Il serait bon qu'au lieu de m'insulter à gauche et à droite et de me menacer de mort, vous trouviez un moyen pour que les Argentins puissent manger quatre fois par jour chez eux, pour que leurs enfants grandissent en bonne santé afin qu'ils puissent étudier et progresser, et pour que les personnes âgées aient leurs médicaments", a-t-elle ajouté.

"Arrête de menacer et apprends à gérer l'État (...). Même si on me tue et s'il ne reste même pas mes cendres (...) ton gouvernement est un échec", a souligné Cristina Fernandez dans sa réplique.

Source : Prensa Latina