La Havane, 17 décembre, (RHC)- Le premier vice-président du Parti socialiste unifié du Venezuela, Diosdado Cabello, a remis en question lundi le rôle de l'Union européenne (UE) vis-à-vis de son pays, en commentant les nouvelles sanctions annoncées contre la République bolivarienne.

Il a affirmé que c'est la même méthode qu'ils utilisent contre le Venezuela depuis cinq ou six ans et qu'ils «finissent par se mordre la queue».

«L'UE, qu'il a qualifiée d'arrogante, n'a rien à faire au Venezuela, n'y mettez pas votre nez», a-t-il souligné.

Interrogé sur l'arrestation d'un citoyen argentin sur le territoire vénézuélien, Diosdado Cabello, également ministre de l’Intérieur, a déclaré qu'ils ne disaient pas pourquoi il était venu au Venezuela.

Le dirigeant vénézuélien a signalé que l’Argentin en question s’était rendu au Venezuela pour accomplir une mission mais que grâce aux agences de sécurité de l’Etat, «nous leur avons porté un coup dur»

Diosdado Cabello a également fait allusion aux menaces proférées par Patricia Bullrich, ministre argentine de la Sécurité), qui a assuré que l’arrestation de l’individu justifieraient une guerre.

«Pour l'amour de Dieu, déclarez la guerre aux Britanniques qui vous ont pris les Malouines. Pourquoi vous ne le faites pas?

Il a souligné que dans la République bolivarienne, il y a la justice, les autorités, la souveraineté et l'indépendance.

Le ministre vénézuélien de l’Intérieur a ajouté que le gouvernement argentin «a décidé de ne pas avoir de relations avec le Venezuela, ce qui rend les choses un peu difficiles, juste un peu», a-t-il réaffirmé.

Cependant, il a souligné que tous les détenus au Venezuela se voient garantir leurs droits fondamentaux et a assuré que «ceux qui viennent pour conspirer, qu’ils assument leurs responsabilités, c'est tout».

Source : Prensa Latina