Plus de 1 500 personnes ont bénéficié d’une grâce massive accordée par le président Donald Trump.
Selon le Bureau fédéral des prisons, 211 individus ont été libérés des établissements pénitentiaires fédéraux après que Trump ait signé, lundi, un décret exécutif pardonnant toutes les personnes accusées dans le cadre des émeutes du Capitole.
Cette décision, qui concerne notamment des individus condamnés pour avoir agressé des policiers, a rapidement provoqué des réactions virulentes.
Des élus démocrates et républicains ont dénoncé ce geste comme un affront à la justice et à la sécurité publique.
Le leader démocrate du Sénat, Chuck Schumer, n’a pas tardé à qualifier cette grâce de «non-américaine», soulignant que cela constituait une «trahison envers les policiers du Capitole qui avaient risqué leurs vies pour protéger le gouvernement».
Le républicain Jerry Moran a estimé qu'il était «incorrect» de gracier des personnes condamnées pour des crimes violents, surtout lorsque de nombreuses victimes de leur violence étaient des membres des forces de l'ordre.
Cependant, Trump a défendu sa décision, affirmant que ces personnes avaient purgé des années de prison et que leurs vies «avaient été ruinées».
« Mais je peux dire ceci : aujourd’hui, des meurtriers ne sont même pas inculpés. Vous avez des meurtriers qui ne sont pas inculpés partout. »
« Ces personnes ont déjà purgé des années de prison, et elles les ont purgées dans des conditions terribles. C’est une prison dégoûtante. C’est horrible. C’était inhumain », a-t-il déclaré aux journalistes mardi.
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