La Havane, 4 février, (RHC)- Des mouvements populaires panaméens ont accusé le président José Raul Mulino de trahison à la Patrie pour des concessions inacceptables faites au secrétaire d’État étasunien, Marco Rubio.

Lors d'une conférence de presse, le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de la construction et des industries similaires (Suntracs), Saul Mendez, a dénoncé le fait que le chef de l'État a cédé aux États-Unis la piste d'atterrissage de Nicanor, dans la jungle du Darién.

Selon le gouvernement panaméen, «le processus de rapatriement des personnes» se fera à partir de cet endroit.

Mulino ment au pays, il ne dit pas la vérité, alors qu'en réalité ce qu'il cherche à faire est de céder aux États-Unis, sous la pression du président Donald Trump, une partie du territoire national au détriment de notre souveraineté et d'y installer une base militaire. C'est inacceptable, a fait remarquer Saul Mendez.

La Constitution de la République et le Code pénal sont clairs, a-t-il dit, lorsqu'ils établissent que le territoire national ne peut être aliéné, vendu ou cédé ; et s'il est prouvé ici qu'il y a trahison, Mulino devrait être jugé et encourir des sanctions de plus de 20 et 30 ans de prison.

Source : Prensa Latina