Brasilia, 29 octobre (RHC-PL) Dilma Roussef, récemment réélue à la tête du Brésil, a mis l'accent sur la nécessité de mettre en oeuvre une réforme du système politique visant à mettre fin au financement des campagnes électorales par des chefs d'entreprises et à créer les conditions propices pour un nouveau cycle de développement économique.

Au cours d'une émission télévisée, Dilma Roussef a précisé que 7 millions de signatures ont d'ores et déjà été recueillies en faveur de ces changements politiques.

Au sujet des modalités d'adoption de cette réforme, Dilma Roussef a expliqué qu'il était très difficile d'organiser un référendum et qu'elle était disposée à discuter de cette question avec les principaux leaders de l'opposition, y compris avec le social-démocrate Aécio Nevez.

Les déclarations de la présidente brésilienne interviennent après les critiques émises par des parlementaires au sujet de cette réforme.

Concernant les accusations de corruption qui pèsent sur l'entreprise Petrobras, Dilma Rousseff a confirmé qu'une enquête va être ouverte pour identifier et condamner les responsables et les personnes ayant bénéficié de ces malversations. Dilma Roussef a assuré qu'il n'y aura pas d'impunité dans cette affaire.