La Havane, 5 mars, (RHC)- Le président de la Colombie, Gustavo Petro, a estimé que les poursuites pénales contre l'ancien président péruvien Pedro Castillo sont une réponse à sa condition d'homme pauvre et de gauche.

Dans son compte sur le réseau social X, le chef de l'État colombien a qualifié le procès d'insulte à la Convention américaine des droits de l'homme et d'affront à la démocratie.

« La volonté populaire qui l'a élu président a tout simplement été bafouée », a-t-il écrit.

Le procès de l'ancien président péruvien Pedro Castillo, a en effet commencé ce mardi à Lima. Il est accusé de rébellion pour sa tentative avortée de dissolution du Parlement.

Pedro Castillo a toujours clamé son innocence lors de multiples audiences et rappelé que son ordre de dissoudre le Parlement n’avait pas été exécuté.

Ses avocats soutiennent que, selon le code pénal, la rébellion n'est commise qu'en cas de soulèvement armé collectif, ce qui n'a pas eu lieu, tandis que l'accusation soutient que M. Castillo a donné aux forces armées l'ordre de commettre le coup d'État.

Anahí Durand, ancienne ministre de la femme dans l'administration de Castillo pendant plusieurs mois, soutient que l'accusé n'a pas fait un coup d'État, puisqu'il n'avait pas le soutien de l'armée ou de la police, mais plutôt une action désespérée face au siège de l'opposition politique et médiatique, qui était déterminée à le destituer.

Source : Prensa Latina