Quito, 27 janvier, RHC.- Le président équatorien, Rafael Correa, qui occupe la présidence pro tempore de la Communauté des États Latino-américains et Caribéens, CELAC, a inauguré le 4è sommet de chefs d'État ou de gouvernement de ce bloc qui se tient à Quito, la capitale de l'Équateur.

Rafael Correa, a lancé un appel à construire une région plus équitable afin de diminuer la pauvreté.

C'est un but que nous devons nous fixer avec décision, a relevé le président équatorien dans son discours.

Rafael Correa a ajouté que l'on peut diminuer la pauvreté par le biais de la consolidation d'un système tributaire progressif, où ceux qui ont plus, doivent payer plus. L'Amérique Latine a une pression fiscale de 22,7 %, très en dessous des pays les plus développés du monde.

Il a également indiqué que la paix n'est pas seulement l'absence de guerre, mais présence de justice.

L'Équateur a présenté, 5 axes fondamentaux pour éradiquer la pauvreté au sein de la CELAC.

Par ailleurs, le président équatorien a insisté sur le fait que la CELAC remplace l'Organisation des États Américains (OEA), organisation qu'à l'heure actuelle ne représente pas les intérêts des peuples latino-américains et caribéens.

Au programme du sommet, des thèmes tels que le processus actuel de paix entre les Forces armées révolutionnaires de Colombie, armée du peuple, FARC-AP et le gouvernement colombien de Juan Manuel Santos, la crise électorale en Haïti, les propositions du Panama en matière de coopération environnementale et de sécurité, entre autres.

Pour sa part, le président Nicolas Maduro a relevé que la CELAC doit être une puissance de paix, d'union et de développement.

De son coté, le président Evo Morales a déclaré dans son intervention au sommet de la CELAC que cette organisation est comme une nouvelle OEA mais sans les États-Unis.

Pour sa part Miguel Díaz Canel, premier Vice-président cubain, a fait ces déclarations à son arrivée à Quito :

«Comme l'a dit Raul Castro, la CELAC est une organisation pour nous indispensable, nécessaire, unitaire et diverse et dans son sein, s'unissent tous les pays et les peuples de la région latino-américaine et caribéenne dans un objectif commun: maintenir l'unité dans la diversité. Donc, je crois que c'est un espace commun pour la concertation politique et aussi pour l'intégration. Dans le cadre de cette concertation politique il est important que nous tenions compte pour décider de n'importe quelle action, des postulats de la proclamation de l'Amérique Latine et des Caraïbes comme une zone de paix, adoptée au Sommet de la CELAC à La Havane.

Si nous suivons ces postulats comme paradigmes, voilà toutes les raisons, tous les concepts, tous les principes avec lesquels nous pourrons résoudre, entre nous, tous les problèmes d'une façon commune»