Paris, 8 juillet, (RHC).- Les syndicats français ont convoqué une nouvelle journée d'action contre la loi travail, passée mardi à l'Assemblée Nationale malgré le rejet majoritaire des Français. Le premier ministre Manuel Valls a eu recours pour ce faire à l'article 49,3 de la Constitution, après que les élus écologistes, communistes et les dits socialistes rebelles n'aient pas pu obtenir dans un délai de 24 heures, les 58 voix nécessaires pour présenter une motion de censure.

Cette loi devra passer maintenant en seconde lecture au Sénat. S'il y a des divergences dans cette instance, elle retournera une fois de plus à l'Assemblée pour y être votée définitivement le 20 juillet prochain.

On n'écarte pas que le gouvernement ait recours une fois de plus à l'article 49, 3 de la Constitution, lui donnant la faculté d'approuver le texte de loi sans avoir l'approbation parlementaire.