La Havane, 22 mars, (RHC).- Inés Chapman, présidente de l'Institut National des Ressources Hydrauliques, a assuré ce mardi à l'ouverture de CUBAGUA 2017, une conférence internationale sur l'eau, que cette rencontre est placée sous le signe de l'intégration.

Devant des experts de 17 pays et du système des Nations Unies venus examiner des questions globales liées à l'eau et au changement climatique, Inés Chapman a indiqué :

«Le mot intégration est un symbole qui distingue la conception de CUBAGUA, vue à travers la nature des différentes rencontres prévues au programme qui ont toutes un commun dénominateur: la nécessité d'une culture supérieure sur la consommation rationnelle de l'eau. »

La présidente de l'Institut National des Ressources Hydrauliques a appelé les participants à chercher de solutions assurant l'usage efficient de cette ressource indispensable pour la vie.

«Cubagua devient un espace idéal pour que des chercheurs, des concepteurs, des foreurs de puits, des constructeurs hydrauliques et d'autres spécialistes liés au secteur puissent élargir leurs expériences et connaissances et encourager les transferts de technologies.»

Ines Chapman a signalé que pour Cuba ces projections constituent un défi à cause de la sécheresse qui affecte notre pays, notamment les provinces de Santiago de Cuba, de Ciego de Avila et de Sancti Spiritus.

Wang Hong, ministre chinois de l'eau potable, s'est de son côté prononcé pour une nouvelle gestion mondiale de l'eau car il s'agit, a-t-il rappelé, d'un bien chaque fois plus déficitaire qui compromet les aspirations du développement.

Pour Myrta Kaulard, coordonnatrice de l'ONU à Cuba, cette conférence internationale a une vision intégrale face aux défis associés au changement climatique, dont les sécheresses extrêmes.