La Havane, 12 mai, (RHC).- Un séminaire organisé à l'Institut Supérieur des Relations extérieures a analysé les défis de la gauche en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
La rectrice de ce centre d'études supérieures a souligné que la Révolution cubaine reste un pays de référence pour toute l'Amérique Latine. C'est pourquoi, a-t-elle relevé, les intellectuels doivent travailler pour combattre l'impérialisme.
«En tant que professeurs et chercheurs nous sommes engagés envers la Révolution cubaine et les principes de sa politique extérieure, essentiellement internationaliste et humaniste à un moment très complexe sur le plan international notamment en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
La politique extérieure révolutionnaire a été absolument fidèle au legs de José Marti et à l'application juste de ses idées et, comme le signalait Fidel dans sa plaidoirie au procès de la Moncada, à ceux qui luttent pour la véritable indépendance du continent.
« C'est notre point de départ. Très spécialement, en cette année où nous commémorons le 50e anniversaire de la mort du Che et c'est précisément dans ce cadre, qu'il est indispensable que l'académie cubaine engage une analyse active, continue et systématique des événements qui ont lieu dans notre continent.
Nous devons contribuer avec nos armes, celles de la paix, à l'unité des forces progressistes qui plaident pour l'intégration comme la seule forme de faire face aux menaces qui planent sur les processus révolutionnaires dans notre région.»
A la clôture de ce séminaire, la rectrice de l'Institut Supérieur des Relations extérieures a signalé qu'il fallait une nouvelle charge de la gauche. La lutte des classes se poursuit.