Dans son discours sur l'état de l'Union le président Obama a réaffirmé son intention de fermer le centre de détention et de torture installé dans cette enclave militaire.
Même ceux qui appuient la position d'Obama à ce propos reconnaissent que ce sera une tâche difficile et ils ont cité le cas du congressiste démocrate Adam Smith, figure clé au sein du Comité des Services Armés de la Chambre des Représentants pour lequel le principal écueil est que ses collègues refusent de transférer les prisonniers en territoire étasunien.
Le site du quotidien « The Hill » indique également que bien que la Loi d'Autorisation du Budget de la Défense pour 2014 ait assoupli plusieurs restrictions pour transférer dans d'autres pays les 155 détenus qui restent à Guantanamo, elle a maintenu les obstacles pour leur transfert dans des centres pénitenciers étasuniens.
Des détracteurs de l'intention d'Obama de fermer le centre de détention et de torture de Guantanamo estiment que le Congrès n'a pas changé sa position sur ce thème. Ils relèvent que des élus démocrates et républicains ont voté, de façon réitérée, pour le maintien de l'interdiction.