La Havane, 9 nov. (RHC).- Engage Cuba, une coalition qui œuvre au rapprochement entre les États-Unis et notre pays, qualifié de lamentable la prise de nouvelles restrictions sur les voyages chez nous en ligne avec l'agenda de deux membres du Congrès.
«Il est profondément lamentable que cette décision se base sur la politique et l'agenda personnel de deux membres du Congrès et non sur une préoccupation authentique pour le peuple cubain qui appui le rapprochement aux États-Unis » souligne un communiqué d'Engage Cuba signé par son président James Williams.
Le communiqué fait allusion au sénateur Marco Rubio et au représentant Mario Diaz-Balart, considérés comme les artisans de la position de Trump à l'égard de notre pays.
Le communiqué souligne que les nouvelles restrictions ne feront que rendre plus difficile pour les ressortissants étasuniens voyager à Cuba et appuyer la croissance du secteur privé que Trump a dit appuyer, dans son discours du 16 juin à Miami.
«Ces restrictions supplémentaires sur les entreprises nord-américaines rendront plus difficiles les affaires avec Cuba » signale le communiqué qui précise que les États-Unis seront empêchés de gagner des milliards de dollars et de créer des milliers de postes de travail.
A Washington, Patrick Leahy, sénateur démocrate, a qualifié ces nouvelles mesures anti-cubaines de réminiscence de la Guerre Froide.
Il a souligné que ce genre de mesures sont celles qu'on attendrait d'un régime totalitaire paranoïaque et non d'une démocratie.
Il a souligné que Cuba ne représente pas la moindre menace pour les États-Unis.
« Ces nouvelles mesures nuiront aux chefs d'entreprises et au peuple cubain car elles découragent les Étasuniens de voyager là-bas » signale Patrick Leahy dans un communiqué rendu public à Washington.
Par ailleurs, le Conseil National du Commerce Extérieur des États-Unis a considéré comme erronées les nouvelles mesures contre Cuba.
Dans un communiqué cette organisation souligne que restreindre la présence des entreprises nord-américaines dans la zone spéciale de développement du Mariel, les prive de la participer à une activité économique potentiellement avantageuse pour les travailleurs et pour le peuple cubain.