La Havane, 16 janvier. (RHC).- Granma, notre principal quotidien, rend responsable l'administration Trump du recul qu'accuse la politique migratoire étasunienne à l'égard de Cuba.
Dans un article dressant le bilan de ces cinq dernières années après l'entrée en vigueur d'importants changements réalisés par le gouvernement cubain dans la politique migratoire, Granma déplore entre autres le fait que les États-Unis n'ont pas abrogé la loi de rajustement cubain qui entrave la pleine normalisation des liens migratoires bilatéraux.
Pour le rappel, cette loi étasunienne encourage les départs illégaux car elle offre aux Cubains arrivés par n'importe quels moyens aux États-Unis des facilités qui sont refusées aux migrants des autres pays.
Granma souligne que malgré l'hostilité de l'administration Trump et la mise en application de mesures qui entravent le flux légal, ordonné et sûr de personnes entre nos deux pays, Cuba poursuit la mise à jour de sa politique migratoire pour l'adapter aux temps qui courent.
Notre principal journal dénonce l'existence d'une longue histoire de la manipulation des flux des personnes et leur utilisation comme une arme contre la Révolution, une pratique qui a coûté des vies humaines et promu la traite de personnes et le détournement de bateaux et d'avions, entre autres actions illégales.
Granma qualifie d'injustifiées les mesures que l'administration Trump a annoncées l'année dernière car elles portent atteinte au bon fonctionnement de l'ambassade des États-Unis à Cuba et de la mission diplomatique cubaine à Washington, sous prétexte d'attaques acoustiques sur lesquelles il n'y a aucune preuve.
«L'accession à la Maison Blanche de la nouvelle administration a ouvert une étape de renforcement du blocus sous l'influence d'un petit groupe de législateurs qui défendent leurs intérêts personnels et qui ne représentent pas la majorité de la communauté cubaine dans ce pays » argumente Granma.