La Havane, 19 avril, (RHC).- Le flambant président cubain, Miguel Diaz-Canel, a souligné dans son premier discours à la nation que la Révolution suivra son cours dans notre pays.

Devant l'Assemblée Nationale, Miguel Diaz-Canel a souligné que pour la continuité du processus amorcé le 1er janvier 1959, on compte sur le legs de son leader historique, Fidel Castro et sur les idées de Raul Castro.

«J'assume la responsabilité pour laquelle j'ai été élu dans la conviction que nous, les révolutionnaires cubains depuis le poste que nous occupons, depuis toutes les tranchées de la Patrie socialiste, nous serons fidèles au legs exemplaire du Commandant en Chef, Fidel Castro, leader historique de notre Révolution et aussi à l'exemple au courage et à ce que nous appris le général d'armée, Raul Castro, leader actuel du processus Révolutionnaire.»

Dans son discours à la nation, le flambant président a rappelé d'importantes décisions prises par le président sortant, Raul Castro, afin de consolider le processus révolutionnaire et la politique extérieure de notre pays.

Il a fait mention du processus qui a abouti au rétablissement des relations diplomatiques avec les États-Unis, l'élan qu'il a donné à l'unité de l'Amérique Latine et des Caraïbes, son rôle dans la proclamation de notre région comme zone de paix, les accords de paix en Colombie et le soutien aux peuples d'Haïti et de Porto Rico.

Après avoir rappelé les dangers qui planent sur la paix mondiale et qui menacent même la survie de l'espèce humaine et l'ordre mondial injuste, Miguel Diaz-Canel a fixé la politique extérieure de notre pays.

«Dans ce contexte, je ratifie que la politique extérieure cubaine restera inaltérable et je réitère que personne ne pourra atteindre le but d'affaiblir la Révolution ni faire plier le peuple cubain parce que Cuba ne fait pas de concessions à l'encontre de sa souveraineté et son indépendance et ne négociera pas ses principes et n'acceptera pas de conditions. Ne ne cèderons jamais sous la pression ou la menace. Les changements nécessaires seront toujours décidés d'une manière souveraine par le peuple cubain.»

Miguel Diaz-Canel a rappelé qu'aucun autre pays n'a résisté aussi longtemps au harcèlement économique, commercial, militaire, politique et médiatique auquel Cuba a tenu tête.

«Mais il n'y a pas de miracle dans la prouesse. Il y a en tout premier lieu, une révolution authentique née des entrailles du peuple, un leadership conséquent qui ne s'est jamais mis en dessus du peuple mais à sa tête aux heures de plus grand danger et risques et une armée née dans le maquis avec et pour les pauvres de la Terre dont le courage et la compétence dépassent nos frontières, une armée qui a été aussi brave dans la guerre que créative dans la paix. »

Il s'est également référé aux campagnes médiatiques anti-cubaines:

«Dehors, il y a un monde qui nous regarde avec plus de questions que de certitude. Trop longtemps et des pires manières, il a reçu le message erroné que la Révolution termine avec ses guérilleros. Dans l'ère des communications, nos adversaires ont preuve d'habileté pour mentir, déformer et passer sous silence l'œuvre révolutionnaire et même pas ainsi, ils n'ont pas pu la détruire. C'est à nous d'être plus créatifs dans la diffusion de nos vérités.»

Et à la fin de son discours, Miguel Diaz-Canel a souligné que la Révolution cubaine reste habillée en vert olive, prête à tous les combats. Il a eu une pensée pour Fidel Castro et pour les héros qui ont permis d'infliger il y a 57 ans jour pour jour aujourd'hui, la première grande défaite à l'impérialisme nord-américain dans la baie des Cochons.