La Havane, 11 août (RHC)- Vicente Amor, chef d'entreprise et activiste étasunien résidant à Tampa, a relevé que les relations entre Cuba et les États-Unis traversent leur pire moment.
Dans une interview accordée à l'agence de presse russe Spoutnik, Vicente Amor, qui se trouve en visite à Cuba, a commenté que les relations entre les deux pays, rétablies en 2014 après 50 ans d'isolement connaissent un processus de recul. Il a relevé que si des actions décisives ne sont pas entreprises la communauté cubaine résidant aux États-Unis peut être la plus affectée.
Vicente Amor, qui est activiste de l'Alliance pour une Politique Responsable, a commenté que les stratégies qu'utilise parfois la Maison-Blanche pour torpiller ces relations sont intéressantes.
Il a expliqué, par exemple, que des changements dramatiques ne se sont produits ni dans les mesures du Bureau des Actifs à l'Étranger du Département du trésor ni dans les lois étasuniennes, mais que l'on a choisi d'autres façons d'imposer l'éloignement dont la peur.
Il s'est également référé à la récente crise générée dans des milieux du pouvoir à Washington à cause de présumées atteintes à la santé de diplomates étasuniens en poste à La Havane ce que nous appelons drapeau noir, un acte fictif sur de présumées attaques soniques à l'ambassade des États-Unis à La Havane afin de provoquer la peur,a-t-il ajouté.
« Ils n'interdisent pas non plus les voyages à Cuba ,a-t-il dit, mais ils imposent des avertissements et des menaces aux possibles voyageurs étasuniens », a-t-il relevé.