La Havane, 8 janvier (RHC).- Le Chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez, a remémoré l’empreinte des idées de Fidel Castro, leader historique de la Révolution cubaine dans la politique extérieure de notre pays.

Au cours du programme La Table Ronde de la télévision nationale, consacré aux 60 ans du ministère cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez a souligné :

«Je me souviens très bien de la présence de Fidel, ici dans ce programme, ou assis dans un salon attenant et aussi dans beaucoup de discussions de sujets de la politique extérieure. Il est vrai que Fidel hérite de la diplomatie des indépendantistes cubains, de la République en armes, des idées de Marti. Tout cela faisait déjà partie de notre patrimoine mais sans aucun doute, Fidel apporte une nouvelle approche, une nouvelle substance, une densité jamais connue avant dans notre histoire et qui a très peu de similitudes dans des pays de la taille de Cuba dans le monde.»

Le ministre cubain des Affaires étrangères s’est référé en particulier à un important but marqué par la politique extérieure cubaine en 2018, le vote à l’Assemblée générale de l’ONU de la résolution exigeant la levée du blocus de Cuba par les États-Unis et de 8 amendements que Washington a tenté d’introduire dans la résolution pour s’attaquer à la question des droits humains.

«Le vote autour de la résolution du blocus a été un moment de grande signification. La délégation des États-Unis a essuyé dix défaites consécutives en une heure environ. Il n’y avait pas d’antécédents. Je dois être prudent mais à ma connaissance, cela n’était jamais arrivé avant. En tout cas, il faut dire que les États-Unis se sont retrouvés dans un isolement absolu dans ces dix votes. Vous avez, sans aucun doute suivi les débats à la télévision et les interventions des pays malgré les grandes pressions exercées par la délégation nord-américaine.