La Havane, 22 février, (RHC).- Le président du Conseil d’État et du Conseil des ministres, Miguel Diaz-Canel, a participé ce jeudi aux réunions de bilan annuel de l’Institut National des Ressources Hydrauliques et du ministère cubain du Travail et de la Protection sociale.
Dans son intervention à la réunion de l’Institut National des Ressources hydrauliques, Miguel Diaz-Canel a dressé un panorama des menaces que Washington a proférées contre le Venezuela, le Nicaragua et contre notre pays.
«Avec fermeté, résolution et intelligence, nous continuerons à travailler, à contribuer à la politique du Parti et à tout ce que nous aspirons à partir de la mise à jour de notre modèle économique.» a-t-il relevé.
Le rapport du travail réalisé en 2018 fait état des investissements pour presque 1 milliard 600 millions de pesos. Plus de 1 400 ouvrages ont été terminés dont la construction ou la remise en fonctionnement de plus de 2 mille kilomètres de réseaux d’adduction d’eau et du tout à l’égout. 771 millions de pesos ont été destinés à l’entretien de l’infrastructure.
Miguel Diaz-Canel a salué le professionnalisme et les résultats du travail réalisé par l’Institut National des Ressources Hydrauliques ces dernières années.
Le président cubain a pris part aux réunions de bilan annuel de divers ministères. Au cours de la réunion de ce jeudi matin, il a signalé que cette année ces réunions se sont caractérisées par un exercice à la recherche d’une cohérence entre le travail des ministères et le gouvernement central à partir de la définition des problèmes et la détermination de leurs solutions à court, moyen et long terme.
«Il s’agit de gérer l’activité du gouvernement en défendant en premier lieu la bataille économique, fondamentale en ce moment » a-t-il souligné.
Dans son intervention il a signalé que l’Institut National des Ressources Hydrauliques a encore des brèches à colmater. «Ce qui est optimal est de garantir l’adduction d’eau 24 heures sur 24 et une couverture totale de l’assainissement en plus de garantir l’eau nécessaire aux programmes de développement du pays »
Par ailleurs, le Chef d’État cubain a donné toute une série d’orientations sur la bonne administration publique. Il a lancé un appel à une gestion efficace car ceux qui défendent la pensée néo-libérale s’attaquent à l’État afin de réduire son pouvoir au minimum et de tout privatiser.
Fin 2018, presque 4 millions 500 mille Cubains travaillaient. 3 millions 67 mille dans le secteur étatique et 1 million 415 700 dans le secteur privé ou dans des coopératives.
Le rapport annuel du ministère du Travail et de la Protection sociale signale que fin 2018, le taux de chômage était de 1,7 %.
Margarita González, ministre du Travail et de la Protection sociale, a également abordé la question des salaires, la gestion de la protection sociale et la politique de protection et de la santé dans les lieux de travail, entre autres.
Miguel Diaz-Canel a pour sa part appelé à la sensibilité des assistants sociaux à l’égard des problèmes de la population.
Il a encouragé les travailleurs de ce ministère à faire usage de l’informatisation de la société comme un outil indispensable pour alléger les démarches.
Il a signalé que l’économie se déroule dans un contexte complexe marqué par la situation démographique et le vieillissement de la population, par les difficultés qui limitent la création de nouveaux emplois, le désintérêt de bon nombre de gens pour le travail à cause de salaires qui s’avèrent très bas ou encore par la dichotomie sur quoi faire d’abord : faire augmenter la productivité et ensuite augmenter les salaires ou vice-versa.
«Ce sont des problèmes structurels qu’il faut résoudre avec intelligence mais nous nous ne sommes pas arrêtés. Dans le secteur des entreprises, les revenus ont augmenté ces dernières années. »
Miguel Diaz-Canel s’est montré favorable au développement du secteur des travailleurs à leur compte mais dans le cadre de la légalité comme un complément de l’économie.
Il a d’autre part mis l’accent sur la préservation nécessaire de la main d’œuvre qualifiée.
«La ressource la plus importante pour le développement d’un pays est sa force de travail. »