James McGovern plaide à La Havane pour l’annulation de la loi Helms-Burton

Edited by Francisco Rodríguez Aranega
2019-03-30 12:12:24

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La Havane, 30 mars, (RHC).- James McGovern, élu démocrate à la Chambre des Représentants des Etats-Unis, a plaidé à La Havane pour l’annulation de la loi Helms-Burton, une loi nord-américaine qui mise sur le changement de régime à Cuba.

«Elle n’est ni constructive ni productive et elle devrait être annulée » a-t-il souligné dans des déclarations à la presse peu après une rencontre avec des étudiants de l’Institut Supérieur des Relations internationales de La Havane.

Ces déclarations ont lieu dans un contexte marqué par l’escalade de l’hostilité anti-cubaine au sein de la Maison-Blanche.

Le président Donald Trump, rappelons-le, insiste sur la recrudescence du blocus moyennant l’application totale du chapitre 3 de la dit loi Helms-Burton visant à décourager les investissements étrangers à Cuba.

James McGovern s’est dit déçu de voir l’intérêt pour mettre en application le chapitre 3 de cette loi. Depuis l’entrée en vigueur en 1966 de cette loi tristement célèbre pour son caractère extra-territorial, tous les présidents qui se sont succédés à la Maison Blanche avaient jusqu’à présent suspendu l’application du dit chapitre pour éviter des confrontations avec le Canada et leurs alliés en Europe.

James McGovern s’est prononcé pour la levée totale du blocus par lequel Washington tente d’étouffer notre pays depuis presque 60 ans.

Il a rappelé dans des déclarations à la presse que la majorité des Etasuniens sont favorables à la normalisation des relations entre nos deux pays.

Il a souligné que la levée du blocus serait soutenue à la Chambre des Représentants des Etats-Unis.

«Les Démocrates détiennent le contrôle de la Chambre des Représentants. Si un vote était convoqué sur la levée des restrictions de voyages à Cuba qui pèsent sur les Nord-américains, celle-ci serait adoptée.

J’aime penser que nous avons les voix pour décider de la levée du blocus. Nous n’avons pas une idée claire de combien de voix elle aurait au Sénat ou si le leader de la majorité républicaine au Sénat permettrait le vote.

Nous savons que le président n’y mettra pas sa signature mais je crois que nous devons commencer à présenter les arguments.»

 



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