Washington, 3 avril, (RHC).- Le chef de la diplomatie espagnole, Josep Borrell a fait part au cours d’un entretien avec son homologue nord-américain, Mike Pompeo de l’opposition de l’Espagne au renforcement du blocus de Cuba.
Les agences de presse EFE et Europa Press, les journaux El País et 20 minutos, la chaîne Televisión Española se sont fait l’écho de l’entretien que le ministre espagnol des Affaires étrangères a eu ce mardi à Washington avec le secrétaire d’État nord-américain.
D’après ces médias, Josep Borrell a clairement exprimé son opposition au renforcement du blocus de Cuba et en particulier à l’éventuelle mise en application du chapitre 3 de la loi Helms-Burton dont le caractère extraterritorial est bien connu.
Au terme de son entretien avec Mike Pompeo, Josep Borrell a assuré dans des déclarations à la presse que les Etats-Unis savent d’ores et déjà que les Européens et l’Espagne en particulier, seraient radicalement en désaccord avec la possibilité de la mise en application du chapitre 3 de la loi Helms-Burton.
Suspendu depuis la mise en vigueur de la loi en 1996 par tous les présidents qui se sont succédés à la Maison Blanche le dit chapitre permettrait de poursuivre devant les tribunaux des États-Unis tous ceux qui font usage à Cuba des propriétés nationalisées par le gouvernement révolutionnaire dans les années 60.
Josep Borrell a souligné que la position de l’Espagne obéit à une question de principes mais que l’application du chapitre 3 de la loi Helms-Burton pourrait porter préjudice à des entreprises espagnoles implantées à Cuba.
Les autorités cubaines ont dénoncé à maintes reprises le caractère extraterritorial de cette loi nord-américaine signée par Bill Clinton, en mars 1996.
