Le quotidien Granma remémore des opinions de Raúl Castro sur les qualités du président Miguel Díaz-Canel

Edited by María Candela
2019-10-11 17:58:09

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La Havane, 11 octobre (RHC)- Notre principal quotidien Granma a remémoré aujourd'hui les opinions exprimées par le Premier Secrétaire du Comité Central du Parti Communiste de Cuba, Raúl Castro, au cours de la 9e législature de l'Assemblée Nationale du pouvoir Populaire qui s'est tenue en avril 2018, sur les qualités politiques et idéologiques de l'actuel président de Cuba, Miguel Díaz-Canel.

À la une, Granma rappelle les propos tenus par Raúl Castro qui a alors auguré qu'en raison de ses qualités, de son expérience et du dévouement au travail qu'il a réalisé, Miguel Díaz-Canel aurait un succès total dans l'accomplissement de la tâche confiée par l'organe suprême du pouvoir de l'état.

À cette occasion-là, Raúl Castro a assuré que Miguel Díaz-Canel n'est pas un dirigeant improvisé, car, après une trajectoire de travail de presque 35 ans, il a fait preuve de maturité, de capacité de travail, de solidité idéologique et politique, mais surtout, de fidélité à la Révolution.

Hier, Miguel Díaz-Canel a été élu Président de la République de Cuba par la majorité écrasante des parlementaires au cours d'un vote libre, direct et secret.

Dans son premier discours en qualité de chef d'état, Miguel Díaz-Canel a rendu hommage au 151e anniversaire du début de nos guerres d'indépendance du 19e siècle contre le joug colonial espagnol et au Père de la Patrie Carlos Manuel de Céspedes.

Il a relevé que les jeunes ont été dans l'épicentre de ces luttes depuis lors car la Révolution n'est pas une lutte du présent, la Révolution est une lutte pour l'avenir comme le signalait le leader historique de la Révolution Cubaine, Fidel Castro. Il a ajouté:

« La Révolution est une lutte pour l'avenir. Elle l'a toujours été et elle l'est maintenant. Pour le Conseil d'État, pour son Président, pour sa Vice-présidente et pour les autres 19 membres qui viennent d'être ratifiés  ou d'être élus ce 10 octobre ; pour le Vice-président de la République et pour son Président, la tâche prioritaire doit être l'avenir.

Nous vous remercions de la confiance que vous avez déposée en nous en nous élisant pour ces responsabilités, dont nous nous acquitterons le regard tourné vers l'avenir.

C'est pourquoi nous avons placé en premier lieu et de façon simultanée la défense et l'économie. Nous n'oublions pas un instant qu'une Révolution vaut dans la mesure où elle sait se défendre et ceux qui oublient cette leçon ne survivent pas pour raconter l'histoire.
L'économie, en tant que base et soutien de la superstructure sociale, est la grande déterminante de l'avenir ».

Miguel Díaz-Canel a ajouté que, comme il y a juste un an, lorsqu'il  a assumé la tâche de la présidence du Conseil d'État et du Conseil des Ministres, les membres de ces organes ont promis de ne ne pas décevoir le peuple révolutionnaire qui leur avait confié cette tâche.
Il a renouvelé l'engagement de profiter du capital humain formé, des apports de la science pour élever le niveau de la gestion gouvernementale comme résultat de la prévision que génèrent les connaissances.

Miguel Díaz-Canel a indiqué que penser en tant que pays c'est aussi penser au monde actuel. Il a relevé :
« Un monde dans lequel prévaut l'irrespect de la légalité internationale sous le leadership de la puissance hégémonique et marqué par l'imposition de ses prétentions moyennant des menaces et des sanctions.

Un monde manipulé par des campagnes médiatiques contre une nation solidaire et pacifique comme le Venezuela où l'on s'obstine à légitimer comme président un imposteur sans aucun soutien populaire.

Un monde dans lequel l'on est allé jusqu'à utiliser la tribune de l'Assemblée Générale de l'ONU pour disqualifier, mépriser, menacer et nier des systèmes sociaux et des gouvernements  souverains et pour mentir de façon éhontée dans une tentative de préparer le terrain à des interventions de tout type voire militaires.

Un monde dans lequel l'on brise des accords globaux, des projets de coopération et des programmes de santé qui s'avéraient pleins d'espoir pour les majorités laissées-pour-compte.

Un monde dans lequel l'on utilise le pouvoir judiciaire pour enfermer en prison des leaders progressistes et dans lequel l'on poursuit et assassine des activistes sociaux en toute impunité.

Un monde dans lequel l'on dresse des murs, l'on sépare des familles, l'on emprisonne des enfants migrants, l'on interdit  les échanges entre les peuples et l'on bloque l'accès au développement d'autres pays Un monde dans lequel l'on met en danger l'espèce humaine en niant le changement climatique et dans lequel l'on ne tient pas compte des mises en garde de la science tandis que l'Amazonie et d'autres poumons de la planète brûlent. Un monde comme celui-ci nous alarme tous! »

Miguel Díaz-Canel a ajouté que le peuple, avec son esprit créatif, a fait face aux effets du renforcement du blocus avec les mesures prises ce qui a permis de mitiger les dégâts.

Il a relevé que l'expérience accumulée tout au long de l'histoire a été utile ainsi que les idées et l'expérience du leader historique de la Révolution Cubaine Fidel Castro.

Le président cubain a ajouté:
« Nous n'hésiterions pas à utiliser des machettes si les fusils faisaient défaut. Et nous aurons toujours la dignité comme étendard et comme gilet éthique.

Ce peuple, qui a été, plus d'une fois, foyer de la solidarité mondiale en accueillant celle qui nous est offerte et en l'apportant dans le monde à ceux qui en ont le plus besoin, attend bientôt ici, à La Havane qui fêtera en novembre son 5e centenaire, l'arrivée d'une vague solidaire et anti-impérialiste, comme un tir de canon contre les assauts de la bête impériale.  

Des journées intenses et défiantes nous attendent, mais personne ne nous fera perdre la confiance dans l'avenir que nous devons à nos enfants dans la Patrie que les pères fondateurs ont gagné pour nous debout! ».



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