Washington, 31 janvier, (RHC).- L’ambassadeur de Cuba aux États-Unis, José Ramón Cabañas, a confirmé à Washington le souhait de notre pays d’améliorer les relations avec les États-Unis malgré les divergences.
Il a signalé que c’est une folie d’affirmer que la politique actuelle des États-Unis vise à soutenir les Cubains alors que Washington tente de les priver du pétrole, du gaz, des aliments et des médicaments et des services essentiels.
«Le but a été le même depuis le triomphe révolutionnaire du 1er janvier 1959 et il consiste tout simplement à renverser un modèle qui offre une perspective sociale et politique différentes pour les gens qui vivent dans l’hémisphère occidental. Une telle politique nord-américaine a échoué avant et elle essuiera un nouvel échec » a souligné José Ramón Cabañas devant un groupe de diplomates, d’hommes d’affaires, d’amis de Cuba et des Cubains résidant aux États-Unis.
Il a rappelé que la politique de l’administration Trump nuit aux intérêts des Étasuniens dans leur ensemble et notamment les ressortissants de ce pays.
«Les Nord-américains se considèrent comme les meilleurs ambassadeurs de la promotion de leur pays et ses valeurs. Pourquoi donc restreindre leur droit de voyager à Cuba ? s’est demandé l’ambassadeur cubain.
« Pourquoi est-il si dangereux que des étudiants des deux pays se réunissent pour débattre de l’avenir ? Combien subversif est que des musiciens jouent ensemble ? Combien de maladie pourrions-nous combattre en commun ? »
Et il a ajouté : «Quelqu’un est capable de combattre le changement climatique en cavalier seul ? Comment se verront affectés les États nord-américains du sud sans la coopération cubaine pour lutter contre le trafic de personnes et les drogues ?
Ce sont des questions auxquelles personne au gouvernement des Etats-Unis n’a intérêt de répondre, a souligné José Ramón Cabañas.
«Personne ne comprend pourquoi nos pays doivent être en désaccord et la plupart des Étasuniens espèrent que les relations bilatérales reprendront comme elles étaient en 2015 et 2016 après le rapprochement promu vers la fin de 2014 par les présidents Raúl Castro et Barack Obama»
Source : Prensa Latina