Le livre, qui a eu plus de 700 pages, a été présenté hier à La Havane et il montre la dimension la plus exacte de la personnalité du leader bolivarien. Il effectue un parcours par d'importantes facettes de sa vie depuis sa naissance jusqu'à son accession à la présidence en 1998.
Abel Prieto, ex ministre cubain de la culture et assesseur du Président Raúl Castro, l'écrivain Miguel Barnet, président de l'UNEAC, l'Union des Écrivains et des Artistes de Cuba ainsi que d'autres intellectuels et des diplomates étrangers en poste à La Havane ont assisté à la présentation du livre.
La version pour le public cubain du livre « Hugo Chávez. Ma première vie » paraîtra le 28 juillet prochain à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du leader bolivarien.
Abel Prieto a indiqué :
“Ignacio arrive à y refleter l'oralité particulière d'Hugo Chavez, qui n'avait pas de pareil, du moins, à mon avis où il mélangeait des poèmes chantés. Il a chanté à plusieurs reprises tout spécialement pour le livre d'Ignacio. C'est comme si on l'écoutait chanter, il fait des blagues avec son sens de l'humour, avec sa foie en la victoire, dans le peuple vénézuélien, cette vision si belle du Christ des pauvres comme antécédent du Socialisme, ses convictions chrétiennes de justice, d'égalité, aussi profondes, dans un langage très simple, mais en même temps, très poétique.
Ignacio Ramonet, ancien directeur du Monde Diplomatique a quant à lui signalé :
“Si l'on veut savoir qui est Chavez, ce qu'il est, on le saura en lisant le livre, car Chavez l'y explique. Le livre aurait pu s'intituler La Fabrique de Chavez, car il explique comment Chavez a été fabriqué, a été construit, a été fait.
Chávez utilisait le livre de Fidel comme un manuel, il y avait fait de multiples notations. Il l'avait marqué. Il travaillait sur le livre. Il voulait que je lui explique, que je lui raconte mes conversations avec Fidel, comment elles s'étaient passées. Nous parlions des réflexions de Fidel sur l'économie. Il étudiait tout cela, comme un manuel, comme un livre d'économie, le livre sur mes conversations avec Fidel, pour lui c'était des leçons de stratégie politique. Il disait que ce livre est fondamental, que tous les militants devraient l'étudier, parce que Fidel y donne des leçons, des leçons de politique, de stratégie, de comportement vis à vis des adversaires, des leçons d'éthique. Il parlait tant et tellement bien du livre que je lui ai dit : ce serait bien que nous faisions un avec vous aussi ».
