La Havane, 13 mai, (RHC).- Marc Botenga, élu du Parti belge du Travail au Parlement européen, a mis en relief le travail des cadres professionnels cubains de la santé dans la lutte contre la Covid-19.

«A Cuba la santé est un droit, non une marchandise et cela a une valeur inestimable » a déclaré le parlementaire belge.

Dans une interview exclusive, Marc Botenga a rappelé que malgré l’impact du blocus le peuple cubain bénéficie d’un système sanitaire national reconnu dans le monde pour son travail de prévention et de promotion de la santé, deux éléments clés dans la lutte contre la propagation du nouveau coronavirus.

Marc Botenga a d’autre part assuré que la présence de l’aide médicale cubaine en Italie et en Andorre a permis à des millions d’Européens de découvrir le professionnalisme, l’expertise et l’esprit de solidarité de cette armée de blouses blanches.

«Pour beaucoup de personnes qui ne connaissent pas Cuba, c’est une occasion d’élargir leur perception de ce pays. Notre tâche maintenant est d’expliquer que Cuba a été bloquée par les gouvernements qui se sont succédés à la Maison blanche depuis 60 ans et que malgré cela, elle partage ce qu’elle a et non ce qu’elle a en trop» a-t-il commenté.

Il a d’autre part dénoncé le renforcement du blocus par l’administration Trump, ce qui empêche l’accès aux ressources et aux équipements nécessaires pour combattre la maladie alors que la pandémie sévit aux États-Unis.

«L’Organisation des Nations Unies a envoyé le signal correct en soulignant que par ces temps de  pandémie les vies humaines sont plus importantes que les considérations politiques…Le secrétaire général des Nations Unies a demandé la levée des sanctions unilatérales et en la personne de Josep Borrell, haut représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, l’Union Européenne a appuyé cet appel » a-t-il rappelé.

Marc Botenga estime que ces efforts doivent se multiplier car «en Europe, au niveau des gouvernements, on reprouve le blocus plus avec des mots qu’avec des faits concrets » Il a d’autre part dénoncé la portée extraterritoriale des restrictions imposées par les Etats-Unis. C’est pourquoi, a-t-il souligné, nous devons dénoncer ces mesures avec plus de fermeté».

Source : Granma