La Havane, 14 mai, (RHC).- Les États-Unis ont inclus de nouveau Cuba sur leur liste noire de pays qui ne collaborent pas avec la lutte contre le terrorisme.

La décision intervient au lendemain où le chef de la diplomatie cubaine a dénoncé les liens entre l’auteur de l’attaque terroriste contre l’ambassade de Cuba, le 30 avril dernier et les secteurs anti-cubains les plus réactionnaires de la Floride ainsi que le silence complice des autorités étasuniennes.

Cuba avait été exclue de cette liste en 2015 sous l’administration de Barack Obama.

Sur la base de cette normative dans laquelle figurent aussi l’Iran, le Venezuela, la Syrie et la République Populaire Démocratique de Corée, le gouvernement étasunien interdit la vente ou la licence pour l’exportation d’articles et de services de défense à ces États.

Le Département d’État a monté son dossier contre Cuba en avançant comme argument l’autorisation d’entrée qu’a donnée le gouvernement cubain à dix membres de l’Armée de Libération Nationale de la Colombie, organisation de guérilla.

Or, ce groupe de guérilleros est venu à La Havane pour la tenue des conversations de paix avec le gouvernement colombien. Selon Washington, Cuba aurait refusé de les extrader en 2019 après que l’ELN, ait revendiqué l’attentat à la voiture piégée contre l’Académie militaire Général Santander à Bogota.

Le communiqué du Département d’État accuse Cuba ne pas appuyer le travail des États-Unis visant à appuyer les efforts de la Colombie pour assurer une paix, une sécurité et une opportunité juste et durable pour ses gens ».

Le document lance ces accusations tout en sachant pertinemment les efforts consentis par Cuba à la signature des accords de paix entre le gouvernement colombien et les Forces Armées Révolutionnaires de Cuba, jusqu’alors la plus importante organisation de guérilla en Colombie.

Source: Prensa Latina